A PROPOS D’ACCOMPAGNEMENT
L’accompagnement… Une idée neuve en éducation
Une pratique émergente
Un concept fluide, passe-partout…
Une nouvelle donne éducative
Un changement de paradigme
Une rupture avec les modèles traditionnels de la formation
Une nouvelle fonction de médiation
Un nouveau champ de professionnalisation
Avec l’accompagnement on entre dans une double problématique :
-> celle du sujet acteur, auteur de sa professionnalisation et possesseur des ressources pour se développer
-> celle du projet de l’acteur
L’accompagnement s’appuie sur un cadre, des principes, des méthodes inspirées des sciences humaines, en particulier l’approche rogérienne, la médiation, l’écoute, l’analyse des pratiques.
L’accompagnement relève d’une éthique qui conduit l’accompagnateur à :
– se taire et écouter
– être en extériorité
– ne pas juger
– s’engager dans la durée par un contrat.
« L’accompagnement c’est une façon d’avancer solidairement sans se cogner à ses propres limites. » (J. Moll)
L’accompagnement est plutôt qu’une méthode, un ensemble de conduites et de modalités particulières de relations professionnelles.
L’accompagnement est un rapport intersubjectif où une hiérarchie peu exister :
– en justice sociale, l’accompagnateur s’occupe d’un « incapable » mis sous tutelle
– en médecine l’accompagnateur est à côté du sujet en souffrance
– en sport, « le coach » (qui n’est pas l’entraîneur) guide les sujets pour leur permettre de s’adapter aux autres
– en musique : l’accompagnateur, pour ne pas rompre l’harmonie est au service de celui qu’il accompagne
– en éducation, en particulier avec les élèves en difficulté, l’accompagnateur domine l’accompagné.
– en formation professionnalisante… ?
Un accompagnateur doit être :
– un « opportuniste à bon escient » qui s’inscrit dans l’altérité. (M. Laffont)
– un « ingénieur et un clinicien » (G. Berger)
« Dans l’accompagnement il n’y a pas d’obstacle, tout est matériau. » (G. Berger)